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/lit/ - Literature


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13163642 No.13163642 [Reply] [Original]

>mentions of flowers
>flower symbolism
>flowers compared to a character
>flowers in poetry

Im tired of all these fucking flowers. Everyone goes on about them all the time and famous passages in literature sounds like "oh, my bloom of the nightingale, thou sweetest of spark and petal rust."

I can't stand it, i have no particular in flowers but hearibg about them all the time from 1800's men is making me dislile them. Do they really like flowers that much? Flower of the sea, flower of the mountain, fuck flower. I don't care, name something else. There are many things on this earth.

>> No.13163672

Thy poast is like a gay flower; thou art truly a fag.

>> No.13163679

Sometimes they write about trees too. Give them some credit. Trees are awesome.

>> No.13163700

>>13163642
Flower is a weak comparison, because it is vague. Poor writers compare to flowers because it evokes beauty easily without being beautiful. Further, most readers today are completely ignorant about most kinds of flowers, so specific reference will have little meaning. For example: "The young man's lust blossomed as an orchid." is a mediocre joke, but first you have to know what an orchid is.

>> No.13163716

>>13163642
"Tes yeux où rien ne se révèle
De doux ni d'amer
Sont deux bijous froids où se mêle
L'or avec le fer

A te voir marcher en cadence
Belle d'abandon
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton"

>> No.13164018

>>13163716
Basé

>> No.13164231

>>13163642
Think about what the fuck they had to do back then. What they had to look at, entertain themselves with. You're on the internet right now, in the year 2019, why are you surprised you don't relate?

>> No.13164920

>>13163700
Haha! We get it, orchid is derived from Latin word "orchis" which means balls.

Maybe, flowers are just gay and lame?

>> No.13164945

>>13163642
Dearest OP,
I agree

>> No.13165045

>>13163642
look up floriography

>> No.13165075

Perennial themes are timeless for a reason.

>> No.13165164

>>13163642
Dumb frogposter

>> No.13166940

>>13163642
Ainsi, toujours, vers l’azur noir
Où tremble la mer des topazes,
Fonctionneront dans ton soir
Les Lys, ces clystères d’extases !

À notre époque de sagous,
Quand les Plantes sont travailleuses,
Le Lys boira les bleus dégoûts
Dans tes Proses religieuses !

− Le lys de monsieur de Kerdrel,
Le Sonnet de mil huit cent trente,
Le Lys qu’on donne au Ménestrel
Avec l’œillet et l’amarante !

Des lys ! Des lys ! On n’en voit pas !
Et dans ton Vers, tel que les manches
Des Pécheresses aux doux pas,
Toujours frissonnent ces fleurs blanches !

Toujours, Cher, quand tu prends un bain,
Ta chemise aux aisselles blondes
Se gonfle aux brises du matin
Sur les myosotis immondes !

L’amour ne passe à tes octrois
Que les Lilas, − ô balançoires !
Et les Violettes du Bois,
Crachats sucrés des Nymphes noires !...

II

O Poètes, quand vous auriez
Les Roses, les Roses soufflées,
Rouges sur tiges de lauriers,
Et de mille octaves enflées !

Quand Banville en ferait neiger
Sanguinolentes, tournoyantes,
Pochant l’œil fou de l’étranger
Aux lectures mal bienveillantes !

De vos forêts et de vos prés,
O très paisibles photographes !
La Flore est diverse à peu près
Comme des bouchons de carafes !

Toujours les végétaux Français,
Hargneux, phtisiques, ridicules,
Où le ventre des chiens bassets
Navigue en paix, aux crépuscules ;

Toujours, après d’affreux desseins
De Lotos bleus ou d’Hélianthes,
Estampes roses, sujets saints
Pour de jeunes communiantes !

L’Ode Açoka cadre avec la
Strophe en fenêtre de lorette ;
Et de lourds papillons d’éclat
Fientent sur la Pâquerette.

Vieilles verdures, vieux galons !
O croquignoles végétales !
Fleurs fantasques des vieux Salons !
− Aux hannetons, pas aux crotales,

Ces poupards végétaux en pleurs
Que Grandville eût mis aux lisières,
Et qu’allaitèrent de couleurs
De méchants astres à visières !

Oui, vos bavures de pipeaux
Font de précieuses glucoses !
− Tas d’œufs frits dans de vieux chapeaux,
Lys, Açokas, Lilas et Roses !...

>> No.13166947

>>13166940
III

O blanc Chasseur, qui cours sans bas
A travers le Pâtis panique,
Ne peux-tu pas, ne dois-tu pas
Connaître un peu ta botanique ?

Tu ferais succéder, je crains,
Aux Grillons roux les Cantharides,
L’or des Rios au bleu des Rhins, −
Bref, aux Norwèges les Florides :

Mais, Cher, l’Art n’est plus, maintenant,
− C’est la vérité, − de permettre
À l’Eucalyptus étonnant
Des constrictors d’un hexamètre ;

Là !... Comme si les Acajous
Ne servaient, même en nos Guyanes,
Qu’aux cascades des sapajous,
Au lourd délire des lianes !

− En somme, une Fleur, Romarin
Ou Lys, vive ou morte, vaut-elle
Un excrément d’oiseau marin ?
Vaut-elle un seul pleur de chandelle ?

− Et j’ai dit ce que je voulais !
Toi, même assis là-bas, dans une
Cabane de bambous, − volets
Clos, tentures de perse brune, −

Tu torcherais des floraisons
Dignes d’Oises extravagantes !...
− Poète ! ce sont des raisons
Non moins risibles qu’arrogantes !...

IV

Dis, non les pampas printaniers
Noirs d’épouvantables révoltes,
Mais les tabacs, les cotonniers !
Dis les exotiques récoltes !

Dis, front blanc que Phébus tanna,
De combien de dollars se rente
Pedro Velasquez, Habana ;
Incague la mer de Sorrente

Où vont les Cygnes par milliers ;
Que tes strophes soient des réclames
Pour l’abattis des mangliers
Fouillés des hydres et des lames !

Ton quatrain plonge aux bois sanglants
Et revient proposer aux Hommes
Divers sujets de sucres blancs,
De pectoraires et de gommes !

Sachons par Toi si les blondeurs
Des Pics neigeux, vers les Tropiques,
Sont ou des insectes pondeurs
Ou des lichens microscopiques !

Trouve, ô Chasseur, nous le voulons,
Quelques garances parfumées
Que la Nature en pantalons
Fasse éclore ! − pour nos Armées !

Trouve, aux abords du Bois qui dort,
Les fleurs, pareilles à des mufles,
D’où bavent des pommades d’or
Sur les cheveux sombres des Buffles !

Trouve, aux prés fous, où sur le Bleu
Tremble l’argent des pubescences,
Des Calices pleins d’Œufs de feu,
Qui cuisent parmi les essences !

Trouve des Chardons cotonneux
Dont dix ânes aux yeux de braises
Travaillent à filer les nœuds !
Trouve des Fleurs qui soient des chaises !

Oui, trouve au cœur des noirs filons
Des fleurs presque pierres, − fameuses ! −
Qui vers leurs durs ovaires blonds
Aient des amygdales gemmeuses !

Sers-nous, ô Farceur, tu le peux,
Sur un plat de vermeil splendide
Des ragoûts de Lys sirupeux
Mordant nos cuillers Alfénide !

>> No.13166983

>>13166947
Quelqu’un dira le grand Amour,
Voleur des sombres Indulgences :
Mais ni Renan, ni le chat Murr
N’ont vu les Bleus Thyrses immenses !

Toi, fais jouer dans nos torpeurs,
Par les parfums les hystéries ;
Exalte-nous vers les candeurs
Plus candides que les Maries...

Commerçant ! colon ! médium !
Ta Rime sourdra, rose ou blanche,
Comme un rayon de sodium,
Comme un caoutchouc qui s’épanche !

De tes noirs Poèmes, − Jongleur !
Blancs, verts, et rouges dioptriques,
Que s’évadent d’étranges fleurs
Et des papillons électriques !

Voilà ! c’est le Siècle d’enfer !
Et les poteaux télégraphiques
Vont orner, − lyre aux chants de fer,
Tes omoplates magnifiques !

Surtout, rime une version
Sur le mal des pommes de terre !
− Et, pour la composition
De Poèmes pleins de mystère

Qu’on doive lire de Tréguier
À Paramaribo, rachète
De Tomes de Monsieur Figuier,
− Illustrés ! − chez Monsieur Hachette !

The poem is called 'What the poet is told about flowers', he's basically mocking some Parnassian poets for their use of flowers. Probably very relevant